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Oeuvres soutenues par le Lions Club - Liège Val Mosan

Depuis sa fondation, Le Lions Club Liège Val Mosan a soutenu de nombreuses œuvres de la région liégeoise.

Tout en aidant notre organisation tant au niveau international (catastrophes naturelles, ...) que national (Cap 48, ...), notre volonté est prioritairement d’apporter notre soutien à des œuvres régionales et locales.

Nous avons aussi pour habitude concernant certains projets qui nous tiennent à cœur d’apporter un soutien récurrent, ce qui nous permet non seulement de participer bien souvent à l’initiation mais aussi d’accompagner l’évolution de certains projets qui nous sont chers.

Quelques Projets soutenus ces dernières années

Athénée Royal d'Herstal - "Clé pour l'adolescence"
Centre de santé mentale de Liège
Collège Saint-Louis - "Clé pour l'adolescence"
CHR de la Citadelle - école à l'hôpital
Don d'un chien-guide à un non voyant
École Jean XXIII
École Léonie Platel – hippothérapie
ELA
Héli secours - Docteur Maquoi
Home de Favence
La Maison de Julien
La Marche en Aubrac (Clinique de l’espérance)
La Vie Par un Fil
Le Foyer des Orphelins
Les enfants brûlés du CHU
Mutilés de la voix
Oasis - aide à la jeunesse en difficulté
Serres du jardin botanique
Solidarité à Laurent Sents
Thermos

Prix Georges Collignon (1923-2002)

Depuis 2005, le Lions Club Liège Val Mosan organise un prix biennal de peinture à la mémoire de son ancien membre Georges Collignon, décédé en 2002.
Ce prix est destiné à encourager un(e) jeune artiste (moins de 40 ans au 1er juin 2013) domicilié(e) en Belgique, à poursuivre sa carrière en lui attribuant une somme d'argent et en lui offrant une participation à une exposition à Liège.
Le montant du prix est de 3 000 euros.

Né à Flémalle en 1923, Georges Collignon est passé par les métiers de l'imprimerie, et les cristalleries du Val St-Lambert où il fut dessinateur.

Il suit les cours (classe d'Auguste Mambour) de l'académie des beaux-arts de Liège entre 1939 et 1945. Il débute comme peintre figuratif de formation académique, il peint sa première toile abstraite en 1946 suite à des recherches sur la couleur. Il participe aux activités du groupe Apport et devient membre de la Jeune Peinture Belge à partir de 1946.

Première période : Art abstrait : 1946-1967
Au sortir de la guerre, il découvre les œuvres de Picasso, qui l'amèneront ensuite à s'intéresser à l'art abstrait et à un jeune groupe de peintres et poètes remuants, ceux de Cobra.
Fondateur, avec Pol Bury et Léopold Plomteux, de «Réalité-Cobra» en 1949, il reçoit l'appui de Christian Dotremont, qui lui donne à réaliser la couverture du «Petit Cobra» n o4. En 1951, il figure à l'exposition de Liège (qui marque la fin de Cobra) à la différence de certains membres de «Réalité-Cobra» qui en ont été évincés.

Il partage avec Pierre Alechinsky et Jean Dubosq le prix Jeune Peinture Belge décerné pour la première fois en 1950.
Boursier du Gouvernement français, il s'installe à Paris en 1951 et y séjourne jusqu'en 1968. Il est membre fondateur du groupe Art abstrait en 1952 et prix Hélène Jacquet.

Au départ, des petites taches de couleurs vives se juxtaposent et couvrent toute la surface de la toile sans se soucier d'y créer une structure apparente. Mais peu à peu, comme dans les œuvres d'Estève et de son ami Magnelli, elles s'élargissent et s'ordonnent selon des lignes de force au profit de rythmes fougueux, de mouvements curvilignes, de tourbillons galactiques qui dynamisent l'espace en des cloisonnements raffinés.
Les aplats, exécutés avec un métier nerveux et enlevé, rendent la surface picturale intense et vibrante. De longues courbures diagonales se coupent et se recoupent en traversant la toile. Collignon crée une peinture “topographique” en des œuvres qui semblent inspirées par des vues aériennes de jardins, de champs qui s'épanouissent et d'échangeurs, de routes qui se croisent.
Il participe au groupe d'architecture E.G.A.U. et réalise quelques bas-reliefs ou intégrations en béton pour l'Université de Liège (Belgique) au Sart-Tilman où les immeubles de la plaine de Droixhe.
Dès 1958, il s'adonne aux collages de papiers et de tissus, faits à la manière des papiers collés cubistes.
Obtient un des prix Marzotto en 1960.
En 1961, il expose au Salon de Mai et au Salon des Réalités Nouvelles.
À partir de 1964, de plus en plus d'éléments figuratifs apparaissent dans son œuvre en s'intégrant aux formes abstraites qui s'estompent peu à peu.
Il contribue activement à faire de Liège une ville ouverte à l'art le plus actuel

Seconde période : Néo-figuration : 1968-2002
Il participe dans le pavillon belge, à la XXXVe
Son œuvre néo figurative, qui n'est pas étrangère au Pop Art, a un caractère d'humour insolite, en mélangeant les objets et les corps, la réalité et l'abstraction. En des mosaïques chromatiques, l'or et l'argent à la feuille créent des icônes profanes.
Si la démarche picturale de cet artiste présente un profil à la Janus, l'artiste abstrait et le figuratif ont en commun un même élan irrépressible, une même fougue prolifique dans une explosion de couleurs et de rythmes curvilignes.

Georges Collignon est décédé à Liège en 2002.

En 2005, le Lions Club Liège Val Mosan a créé à la mémoire de son ancien membre le Prix Biennal Georges Collignon

"Mon vocabulaire visuel et formel a pu évoluer dès l'instant où j'ai pu me passer de ces grands aînés (Klee, Magnelli, Léger et Bonnard), mais j'ajouterai que Magnelli par sa rigueur d'esprit, m'a beaucoup appris. Je n'ai pas de conception de l'abstraction, sinon rappeler cette définition de la peinture de Maurice Denis “un tableau est une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées” et qui me semble toujours d'actualité. Quand j'ai découvert la peinture abstraite en 1945-1946, après le trou noir de l'occupation, cela a été une véritable illumination et un passage obligé, enrichissant. Les conversions étaient nombreuses, c'était presque une religion, rapidement dogmatique et intolérante. En 1967, j'ai redécouvert la figuration, cela n'est pas très bien vu, ni toléré. On ne commet pas le crime d'hérétique, de lèse-abstrait sans impunité par le milieu orthodoxe, conformiste, conventionnel des bien-pensants de l'art. Aussi, aujourd'hui, comme hier, contre tout racisme esthétique, je revendique le droit à la différence. On n'avance qu'en changeant, c'est bien connu. Biennale de Venise."
Georges Collignon